Physique et Chimie au lycée Jan Neruda de Prague
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La société programmée

dimanche 20 mars 2011 par gabina emanovska

(source de l’image : Weheartit.com) 
 La société d’aujourd’hui est basée sur la consommation. C’est une réalité dont tout le monde a conscience. La différence est seulement dans le point de vue. Certains en profitent, achetant une nouvelle paire des chaussures après l’autre, et d’autres en subissent le côté obscure. Et c’est ce côté que le documentaire „Prêt à jeter“ montre trés bien.
 
 On vit dans un monde saturé de publicité. Il y en a partout- sur les routes, dans la télé et les médias en général, sur les murs et même sur des gens, portant fièrement leurs t-shirts avec des imprimés „Roxy“. Cette publicité nous manipule sans qu’on s’en rende compte, influence notre choix et ce qu’on aime. Mais après avoir vu le documentaire, je me suis aperçue que ce n’est pas si simple. Que tout est bien projeté, que nous sommes tous dirigés par une „puissance supérieure“ à laquelle il est très difficile de se cacher- par l’argent. Les sociétés ne connaissent pas de limites, elles font tout pour être bien efficaces et pour prospérer à n’importe quel prix. Le fait qu’elles sont capables même d’arrêter le développement de leurs produits pour qu’ils soient d’une plus mauvaise qualité et soient vendus en une plus grande quantité, en est une preuve. Quelle ironie ! Ne devrait-on pas plutôt encourager le progrès technique et faire les choses le mieux possible, à l’époque de l’apogée du savoir et de l’éducation ?
 
 Personnellement, je trouve cela dégouttant, bien que je ne suis qu’une autre marionnette dans les mains de l’économie globale. Les gens devaient se révolter, refuser d’acheter toujours des nouvelles choses pour remplacer celles qui ne sont plus „à la mode“ et faire face à la tendance à acheter l’inutile. Mais ce n’est pas du tout facile, parce que toute la société s’y oppose et suit aveuglément les tendances qu’on lui dicte. Je ne veux pas dire qu’il faudrait rentrer au moyen-âge et vivre en harmonie absolue avec la nature, mais cela ne peut pas continuer ainsi à l’infini. On devrait quand même freiner un peu la consommation, ou bien nous allons finir tous sous une énorme décharge.

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Physique et Chimie au lycée Jan Neruda de Prague (Lycée Bilingue Jan Neruda)